The Black Keys, "El Camino"

Si on vous dit, duo Américain, euh.. vintage et old school, et bien orgasmique, jouissif... Tighteen up ? Non toujours pas ? The Black Keys voyons !!

Ils en ont parcourus un bout de chemin depuis The big come up en 2002..

Justement le chemin, El Camino c'est ça ? 

Oui exactement, le titre du dernier opus du duo formé, pour les incultes, de Dan Auerbach à la guitare et de Patrick Carney derrière les fûts. Forts des 6 albums précedents, les rejetons du blues rock américain, retournent pour la 7ème fois en studio pour nous pondre El Camino, toujours épaulés par Nonesuch. L'album fût applaudi par les critiques et reçu le prix d' « album de l'année » (2011 ndlr) par Les Inrocks. Les plus pointilleux d'entre vous remarquerons que nous sommes en 2012 et que l'album est sortit il y a un peu plus de 6 mois, oui et alors... Mieux vaut tard que jamais non ? Et cela permettra à certains de découvrir cet excellent album (comme tous les autres d'ailleurs).

Souvent dans l'ombre des White Stripes et du, pour le moins sulfureux, Jack white, les Black Keys en on finit et tourne une page avec ce nouvel opus.

On ne commencera pas par le très (trop) bon Lonely boy, dommage... Mais en dehors de ce titre, on découvre des Black Keys en exploration musicale avec de nouvelles méthodes d'écriture et d'arrangement qui ne font qu'embellir leurs déjà excellent blues mélodique.

On retrouvera les riffs entêtants de leurs débuts sur Run Rights Back néanmoins excellent, on notera le coté « Beatles Forever » de Little Black Submarines parodiant le titre planétaire de ces derniers, ou Dan se joue d'une guitare accoustique et de quelques accords pour s'envoler dans les mélodies calme et musicale qu'on lui connait... C'est sans compter sur Patrick qui au 2 tiers de la chanson rentre fou furieux sur sa batterie pour donner des allures de punk/grunge au morceau.Good. On parlera aussi de Nova Baby ou les deux copains s'essayent au synthé, et le résultat est concluant. Il faudrai plus d'un article pour parler de cet album mais on retiens aussi Gold on the Ceiling ou le riff de départ n'est pas sans rappeler une chanson d'un très grand songwriter français, on retiendra, par ailleurs, facilement le solo ou on ne reconnaît à peine la guitare de Dan. Pour finir on notera une petit baisse de régime pour le titre Stop Stop, surement trop de déjà vu, mais on parlera de l'excellent Dead and gone ou les arrangements vocale tutoient la perfection et ou Patrick n'en fini plus de balancer ses excellent paterns si particulières.

Si l'album des Black Keys devait se résumer à une chanson ce serait Lonely Boy, enorme, excellent, parfait..

A consommer sans modération.

Les Black Keys seront en concert pour Rock en Seine. POur plus d'infos allez sur le site du Festoche.

LeoP